Le bitcoin utilise huit fois plus d’électricité que Google et Facebook réunis. Décryptage sur le phénomène des crypto et de leur emprunte carbone.
Les crypto-monnaies ont un énorme problème d’empreinte carbone.
Une seule transaction en bitcoin nécessite en moyenne 1 173 kilowattheures (kWh), ce qui suffit à alimenter un foyer britannique typique pendant plus de trois mois.
Le bitcoin semble être la cryptomonnaie la plus gourmande en énergie, avec une utilisation moyenne de 1 173 kilowattheures (kWh) pour une seule transaction, selon les données de MoneySuperMarket.com.
En comparaison, Google, propriété d’Alphabet, le plus grand moteur de recherche du monde, utilise 12T Watt-heure (Wh), soit environ un douzième de la consommation d’énergie du bitcoin.
[Lire: Comprendre les crypto-monnaies]
Facebook, le plus grand réseau social du monde, a besoin d’encore moins d’énergie avec 5 TWh pour ses fonctions, soit 3,5 % de ce qui est nécessaire aux crypto-monnaies.
Si l’on en juge par le nombre de transactions qui ont eu lieu au cours des 12 derniers mois, on estime que les transactions en bitcoins ont utilisé 123 térawattheures (TWh) ou 123 milliards de kWh d’énergie.
C’est plus d’énergie consommée que 185 pays et c’est comparable à la consommation énergétique annuelle de la Norvège.
Le coût de cette empreinte carbone se chiffre également en milliards, la facture énergétique annuelle de Bitcoin s’élevant à 11,03 milliards de dollars, soit à peu près le PIB des Bahamas.
Les jetons non fongibles (NFT), qui sont des actifs numériques sur la blockchain, y contribuent également, car chaque étape du cycle des NFT nécessite de l’énergie.
De l’ajout (ou la frappe) d’un jeton sur la blockchain à la mise aux enchères d’un NFT, en passant par la transaction entre l’acheteur et le vendeur et même les futures transactions sur le marché de la revente, l’énergie est utilisée.
Bien que cela varie en fonction du NFT, on estime que le NFT moyen utilise 340 kWh et a une empreinte carbone de 241 KgCO2.
La popularité des NFT a récemment augmenté au cours de l’année écoulée. Selon les données de Google Trends, le volume de recherche Google pour les NFT aux États-Unis a dépassé les recherches pour « crypto » et « bitcoin ».
Bien que les NFT utilisent beaucoup moins d’énergie que certaines crypto-monnaies équivalentes, elles consomment tout de même 0,3 térawattheure (TWh) d’énergie, soit plus d’électricité que 28 pays.
[Lire: Qu’est-ce que le bitcoin]
Pourquoi les crypto-monnaies consomment-elles autant d’énergie ?
Le processus d’extraction et d’utilisation des crypto-monnaies peut être particulièrement énergivore en raison des algorithmes utilisés pour les alimenter. Avec des millions de personnes qui utilisent, échangent et extraient des crypto-monnaies chaque jour, l’empreinte carbone des crypto-monnaies atteint des niveaux dangereux.
La technologie sur laquelle repose la crypto-monnaie utilise un mécanisme de consensus par preuve de travail pour valider les transactions. Il s’agit d’un processus à forte intensité énergétique et matérielle, et une part importante de l’activité minière utilise des ressources énergétiques non renouvelables comme le charbon.
En juin, la Chine, premier consommateur d’électricité au monde, a interrompu les opérations de minage de bitcoins dans le Sichuan pour répondre aux préoccupations environnementales.
Le secteur des crypto-monnaies est poussé à poursuivre des méthodes d’extraction plus propres, avec l’adoption d’énergies renouvelables comme l’énergie solaire, éolienne et géothermique pour valider les transactions.
L’année dernière, le Salvador a été le premier pays à légaliser l’utilisation du bitcoin. Il a également annoncé la construction d’une « Bitcoin City » où la ville et son activité minière Bitcoin, très énergivore, seraient alimentées par l’énergie géothermique d’un volcan.
Le bitcoin se généralisant rapidement, les gouvernements favorables aux crypto-monnaies sont susceptibles de soutenir le secteur en permettant l’installation de sociétés minières à proximité de réseaux d’énergie renouvelable.
Ce modèle est actuellement utilisé en Chine, où des installations minières à grande échelle ont été établies dans des régions où l’énergie est bon marché et excédentaire.
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